Déroulement d'une séance d'injections à visées de rajeunissement
A – Recommandations pré-injections
Pour toutes les injections minimiser les risques de bleus
Quelque soit les qualité du praticien injecteur, il peut toujours y avoir un bleu. Il est impossible, lorsqu’on injecte en profondeur de voir les micro-vaisseaux. Si l’un de ceux-ci est touché par le biseau de l’aiguille, il y aura un bleu. C’est pourquoi il est déconseillé de pratiquer ce type de soin esthétique avant un rendez-vous important.
Le risque de bleus, leur importance, et leur persistance sont augmentés par la prise de médicaments qui font saigner (aspirine, anti-inflammatoire, anti coagulants, vitamines ACE…) car ils favorisent d’éventuelles ecchymoses.
Pour les acides hyaluronique
La séance sera contre-indiquée si vous avez une poussée d’herpès labial, si vous êtes sous anticoagulants ou si vous avez des antécédents d’allergie ou de contre-indication au produit préconisé.
Il est indispensable de préciser à votre praticien la nature et l’emplacement d’éventuelles précédentes injections effectuées ailleurs, pour éviter des associations contre-indiquées sur un même site. On sait en effet que l’injection d’un produit très bien toléré comme l’acide hyaluronique peut réveiller les réactions à un produit définitif précédemment injecté au même endroit.
Pour la toxine botulique
La toxine botulique est contre-indiquée en cas d’hypersensibilité connue à la neurotoxine botulinique A, de myasthénie grave, de syndrome de Lambert Eaton et est formellement déconseillée en cas de grossesse et de traitement par les aminosides (un type d’antibiotique) par exemple Amiklin, Gentalline, …
Le fait d’être enceinte, même uniquement de quelques jours, nécessite impérativement de repousser la date des injections après la grossesse et à l’arrêt de l’allaitement éventuel. Vous devez par conséquent en cas de moindre doute effectuer les examens nécessaires et nous en communiquer les résultats.
Il convient aussi de respecter un certain nombre de précautions :
Des ecchymoses importantes peuvent lors de leur résorption entraîner une migration de la toxine dans des zones non désirées. Il est donc très important de minimiser les risques de saignement des régions traitées en évitant de prendre de l’aspirine (ou un dérivé, un autre médicament favorisant le saignement) pendant les 15 jours qui précèdent et les 15 jours qui suivent les injections. Le paracétamol est lui, autorisé.
Si vous êtes soigné(e) par ailleurs par des injections de Toxine Botulique pour des spasmes pathologiques, si vous avez eu un épisode de paralysie des muscles de la face, si vous souffrez d’une maladie neuro-musculaire ou de trouble de la coagulation, vous devez en faire part au Docteur LE LOUARN qui jugera avec votre médecin traitant de l’opportunité des injections sur votre personne et de la meilleure manière de procéder, s’il y a lieu.
La toxine botulique abaisse les défenses immunitaires, il faut donc reporter la séance si vous avez un ennui de santé quelconque (notamment infection, grippe, abcès dentaire…).
D’une manière générale, vous devez ne pas hésiter à mentionner au Docteur LE LOUARN le moindre problème de santé rencontré afin que celui-ci apprécie l’opportunité des injections et vous devez lui faire part de toutes vos interrogations. Vous devez de même mentionner tous les traitements dont vous avez pu faire l’objet ou dont vous faites encore l’objet.
Les injections doivent être pratiquées au moins 7 à 15 fois à 3/7 mois d’intervalle pour obtenir une certaine stabilité de résultat. Il est recommandé de ne jamais rapprocher à moins de 3 mois les séances d’injections pour éviter notamment de créer une résistance au produit : « effet vaccin ».
En conséquence, une retouche entre 15 jours et 1 mois peut être pratiqué, si elle est nécessaire, mais les retouches répétitives et rapprochées ne sont pas possibles.
B – Le jour J
Injection d’acides hyaluroniques
La quantité de produit à prévoir est très variable selon la localisation, le problème à traiter et l’effet recherché, mais le coût d’une séance est fonction de la quantité de produit utilisée. C’est pourquoi, lorsqu’un programme est établi, le Docteur Le Louarn vous indique la quantité approximative de produit qu’il prévoit d’utiliser et donc le coût.
En principe, il n’est pas nécessaire de pratiquer une anesthésie, mais tout dépend de la sensibilité personnelle du patient. Il faut savoir que la réalisation d’une anesthésie locale risque d’augmenter le gonflement dans les suites.
C’est pourquoi dans la majorité des cas, on préconise l’anesthésie locale pour le contour de la bouche et l’on utilise éventuellement pour le reste du visage une anesthésie de surface (crème Emla). Cependant, l’anesthésie de surface peut dissimuler les fines ridules par son effet d’hydratation. Elle n’est donc utilisable qu’en cas de remplissage de sillons (creux des cernes, tempes, sillons naso-géniens) et pas sur les ridules très fines.
Toute injection peut être source d’ecchymoses (bleus), si l’aiguille touche un micro-vaisseau en profondeur. Certaines régions y sont plus propices que d’autres comme par exemple, le contour des yeux. Et il est bien sûr préférable d’éviter les médicaments qui font saigner (type aspirine) et favorisent donc d’éventuelles ecchymoses, dans les jours qui précédent les injections de filler.
Injection de toxine botulique
Il n’est généralement pas possible de pratiquer une anesthésie locale car l’infiltration utilisée par l’injection entrainerait des migrations. C’est pourquoi dans la majorité des cas, on utilise éventuellement une anesthésie de surface (crème Emla).
Pour toutes les injections
Il est très important que vous gardiez en note personnelle, la nature exacte des injections que vous avez subies et l’emplacement de votre visage qui a été injecté, afin de pouvoir, si c’est un jour nécessaire, en préciser les détails avant un acte médical (curatif ou esthétique) et ainsi éviter de vous exposer à de potentielles interactions négatives.